Des Gens très bien d'Alexandre Jardin (Grasset)
Dans son roman, Des gens très bien, Alexandre Jardin nous expose sa détresse, son dégoût face à un grand-père collaborateur pendant la période de l'Occupation. Celui-ci était le directeur de Cabinet de Laval lui-même. Alexandre Jardin exprime sa rancoeur face à une famille dont les relations sont basées sur de mensonges. Il ressent le besoin de sortir tout ce dégoût pour, il l'espère vivre mieux. Cet ouvrage n'a rien de romanesque, Alexandre jardin nous expose des souvenirs, des faits prouvant la culpabilité de son grand-père, les non-dits de sa famille et aussi des rencontres avec des gens comme lui ou avec des gens comme son grand-père.
Mon avis est qu'Alexandre Jardin a très bien relaté ses impressions, sa souffrance, sa culpabilité face à son ascendant, mais doit-il culpabiliser autant pour quelque chose qu'il n'a pas commis lui-même? Doit-on porter la charge des ignominies de nos ancêtres? Alexandre Jardin s'en veut d'avoir, enfant, aimé ce grand-père mais doit-il vraiment culpabiliser de cela?